Wednesday, December 23, 2020

Turning the Page

 


    The end of another calendar year is fast approaching. This one is special for me because it will mark my retirement. Nuncios have the option of retiring at age 70. I asked to do so and the Holy Father accepted, requesting that I stay on until the end of the calendar year.  All of a sudden here we are! If the planes fly, I should be leaving Bern, Switzerland for Sioux Falls, South Dakota on 3 January.

    With that change of address, continent and all, in mind, I also want to turn the page on my blog. Ad Montem Myrrhae has served me well, but I am looking forward to posting things on: ut ad Sancta sanctorum puris mereamur mentibus. It is a long title for a blog, but it states an intention and hopefully will set an agenda. It is the heart of the prayer Aufer a nobis, which the priest prays silently as he ascends to the altar.

  Committing myself to continuing blogging (book reviews, homilies, and commentary) is probably my "no" answer to people asking me if I plan to write books. It is something I enjoy and I guess I have had enough positive feedback on some of my posts to illude myself into believing I am doing something constructive with my blogging.

        So then, at some point in 2021 I hope to pick up the thread elsewhere.

    PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI



Monday, December 7, 2020

Hand in Hand with the New Eve

 


La Fête de l’Immaculée

8 décembre 2020 - Fribourg

 

Prov. 8: 22-35

Luc. 1, 26-28

 

Loué soit Jésus Christ !

    Tota pulchra es, María: et mácula originális non est in te.

    Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est pas en vous.

        Dans la fête d’aujourd’hui, nous sommes surtout appelés à nous réjouir de cette particularité de l'histoire de notre salut. La perfection sans tache de la Vierge Marie dès le premier instant de son existence est notre chance et notre espérance, et pourquoi pas ? Notre fierté aussi ! L'enseignement de la foi catholique parle de Jésus comme du nouvel Adam, c'est-à-dire comme le fondateur d'un nouveau peuple, renaissant dans le baptême par l'eau et du Saint-Esprit, enfants adoptifs du Père éternel. En lui, nous attend la joie éternelle du paradis céleste, c'est-à-dire l'insertion parfaite dans la vie de la Très Sainte Trinité. Aujourd'hui, la fête du 8 décembre est tout aussi cruciale et nous donne l'occasion de parler de Marie comme nouvelle Eve, mère de tous ceux qui ont la vie dans le Christ son Fils.

        La sainteté du premier instant de l'existence de Marie est un indice, et certainement le plus significatif, de la sublimité des dispositions prises par Dieu pour sauver le monde dans l'Incarnation du Verbe, la naissance de son Fils unique. L'étoile de Bethléem a sa signification cosmique pour indiquer le début d'une époque sans précédent dans l'histoire du monde. En Marie, la Mère du Jésus, nous pouvons voir plus profondément le grand mystère accompli dans le Christ, le premier né de la nouvelle création en esprit et en vérité. Nous faisons ça en contemplant le « fiat », le « oui », de l’Immaculée, qui a annulé le «non» de la vieille Eve.  C’est la vierge Marie qui a consenti à coopérer avec le plan divin pour la rédemption du monde.

        Pour notre vie de foi, il n'est besoin de rien d’autre : en connaissant Marie dans son élection dès l'éternité, nous pouvons accéder à la volonté de Dieu, le Très-Haut, pour nous pauvres fils et filles d'Adam et Eve selon la chaire. Cela se voit dans le choix de l'épître de la Messe pour aujourd'hui, où l'Église dans la prière établit un lien entre la Mère de Dieu et la Sagesse éternelle.

        Qui me invénerit, invéniet vitam et háuriet salútem a Dómino.

Celui qui me trouvera, trouvera la vie, et puisera le salut dans le Seigneur.

        Marie Immaculée est la clé d’interprétation du mystère de notre salut en Christ ; connaitre la Vierge Mère sans tache, sans péché depuis le commencement, nous ouvre l'immensité de ce que Dieu a voulu dans Son Fils unique fait homme.

        C’est pourquoi je pourrais m'arrêter ici dans la contemplation de la Vierge Immaculée, point de référence et ancrage de notre foi en Jésus qui nous sauve. Ce serait un cadeau, une contribution décisive à la conversion de beaucoup. Mais, en tant que prédicateur, j'ai le devoir non seulement d'augmenter la dévotion, mais aussi de susciter en vous et en moi le progrès dans notre vie, notre comportement, et cela pour notre propre bien et pour le salut de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus ou qui n'ont qu'une foi tiède ou indifférente. C'est-à-dire que je dois faire mon possible pour éloigner de nous le péché et l'indifférence envers nos devoirs de baptisés. Je fais cela pour l'évangélisation du monde, pour que chacun puisse être sauvé de la damnation éternelle !

        Pour éloigner de nous le péché et l'indifférence envers nos devoirs de baptisés ? Oui ! En effet, la conversion du cœur, dont la Mère de Dieu n'avait pas besoin, nous concerne tous depuis le premier moment de notre existence jusqu'à notre mort.  Nous devons toujours répéter et perfectionner notre choix de Dieu en Christ, notre seul et le plus grand bien.  Cependant, il semble que souvent, trop souvent, notre monde soit divisé entre ceux qui, pour une raison ou une autre, ne réalisent pas la réalité de notre fragilité humaine.  Le problème est que, d'une part, nous ne sommes pas conscients de nos péchés personnels et d'autre part, parce que parfois nous avons désespérément besoin de la possibilité de réformer notre vie.  Il n'est pas rare que l'on puisse détecter la présence de ces deux tendances chez la même personne. 

D'une part, en raison de la négligence de notre examen de conscience quotidien, nous ne réalisons même pas nos péchés, véniels et même mortels.  Nous vivons inconscients et donc loin d'une relation vitale avec Jésus à travers Son Église.  Adam et Eve ont marché avec Dieu dans le jardin, avant leur chute, ils parlaient constamment avec leur Créateur.  Pour nous, outre la Messe tous les dimanches, nos visites à l'église ou notre engagement à contribuer à l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement, c'est notre vie, jour et nuit, animée par la prière.  Notre examen de conscience tous les soirs avant d'aller au lit est d'une importance cruciale. Contrairement à l'Immaculée Conception, qui a toujours contemplé son Dieu dans le Fils, nous devons sans cesse répéter et nous efforcer constamment de perfectionner notre choix de Dieu en Christ, notre seul et plus grand bien. Nous faisons cela dans la repentance.

        D’autre part, pécheurs tels que nous sommes, notre sort semble au moins parfois désespéré. Nous avons l'impression de ne pas pouvoir réformer nos vies.  En cela, même dans sa sublimité intacte, l'Immaculée Conception nous encourage à ne pas céder à nos fautes et nos péchés, mais à mettre notre espérance dans la grâce qui nous transforme en Christ, dans la grâce qui nous sauve.  Simplement en rompant avec nos mauvaises habitudes, en ayant recours au Sacrement de la Pénitence, nous pouvons rompre non seulement avec le péché mais avec cette banalité qui ravage le beau jardin de notre cœur où nous cherchons le dialogue avec Jésus, notre Frère en Marie et notre Dieu Sauveur.

        Aujourd'hui, en la fête de l'Immaculée Conception, je ne veux rien faire d'autre que vous encourager à vous réjouir de la nouvelle Ève, Marie Très Sainte. Acceptez ou prenez la main de la Mère pour entrer dans le «jardin», l'antichambre du Paradis céleste, qui est constitué par le Saint Sacrifice que nous célébrons, de la prière et de l'engagement à vivre dans la sainteté et la vérité devant le Fils unique de Dieu.

Nous sommes dans l'Avent (cette année déjà dans la deuxième semaine de l'Avent). C'est à cause de l'intégrité de sa vie que Marie a accueilli dans son sein virginal le Sauveur du monde, né dans la grotte de Bethléem. Faisons un effort avec Marie pour préparer Noël, pour accueillir dans nos cœurs la Lumière qui nous sauve !

        Loué soit Jésus Christ !


PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI


Saturday, December 5, 2020

 


Sacrément de la Confirmation

1e samedi du décembre, 05.12.2020

à Lausanne

 

          Loué soit Jésus Christ !

        À la Sainte Messe du 1e samedi du mois du décembre (qui suivre), nous lisons le court chapitre 19 de l’Évangile de saint Jean, versets 25-27:

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. »

        À la lumière de ce passage de saint Jean, réfléchissons maintenant un instant sur le sens de la pleine incorporation au Christ à travers les trois sacrements de l’initiation : Baptême, Confirmation et Eucharistie.  Réfléchissons à la vie de la foi chrétienne catholique qui dépend absolument des sacrements dans l'histoire du salut. D'une part, je veux me distancer de certaines tendances réformistes qui dévalorisent le rôle des sacrements dans la vie du chrétien. En même temps, je veux insister sur le caractère interpersonnel de notre foi ancrée justement dans la dévotion à la Mère de Dieu.

        Nous sommes en train de célébrer le sacrement de Confirmation, qui porte à son accomplissement la grâce reçue dans le Baptême.  Nous ne devons jamais oublier que ce monde passe.  La vraie vie est ce que nous avons reçu dans le Sacrement du Baptême ; c’est la vie qui dure pour toujours.  C'est une vie animée par le Saint-Esprit qui trouve son centre et son sommet dans le Saint Sacrifice de la Messe, qui nous nourrit du Corps et du Sang du Christ.

        Je parle de la Confirmation à la lumière des paroles de Jésus à sa Mère qui se tient sous la croix. «Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. » Comment se fait-il que nous vivions une vie sacramentelle au sein de la communauté de l'Église sinon en relation personnelle avec le Fils unique du Père éternel, le Fils unique né de la Vierge Marie ?  Comment parler du don de l'Esprit Saint sans parler de celui qui était au centre du rassemblement des Apôtres en prière au Cénacle pour la neuvaine de prière pour le don de l'Esprit Saint le premier jour de la Pentecôte ?

        Malheureusement, notre monde ne réfléchit pas assez sur le sens et la portée de la grâce de l'incorporation au Christ.  Nous vivons trop fixés sur ce moment qui passe dans le monde tangible que nous vivons entre notre naissance et la livraison de notre corps mort dans la tombe.  Dans un certain sens, nous vivons ainsi notre appartenance à l'Église, comme s'il s'agissait d'une chose sociale, presque sans référence particulière à Jésus. Même au sein de l'Église, il y a des gens qui vivent séparés de la Personne et de l'Œuvre du Sauveur du monde, Lui qui  parle et nous instruit de la Croix, comme il l'a fait en s'adressant à sa Mère et son disciple bien-aimé, Jean: «Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.»

        Récemment, un petit livre est tombé entre mes mains qui rassemble quelques homélies du pape émérite Benoît XVI prêchées sur les sept sacrements. Bien que choisis pour différentes occasions et années, ces messages ont en commun une réflexion sur le mot «aujourd'hui». Le pape Benoît XVI parle clairement de l’actualité de tout ce qui a été réalisé à travers la grâce conférée par chacun des sacrements. Il parle de Jésus présent et actif dans notre vie à travers l'économie sacramentelle. Le sens du mot «aujourd'hui» ici signifie précisément cela : que notre relation est avec le Dieu vivant et vrai, le seul Dieu que nous expérimentons en Jésus-Christ. Cela semble évident, mais ce n'est pas le cas. Trop de personnes théoriquement catholiques vivent sans relation personnelle avec Dieu en Christ.  C'est Jésus qui vit et agit en nous et dans notre monde par sa résurrection et par la médiation de son corps mystique, l'Église.  Il est le Crucifié, Dieu fait Homme, qui nous aime et nous confie à sa Mère : «Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.»

        Du Calvaire, nous savons que, comme pour saint Jean, notre relation vitale avec Jésus le Ressuscité se déroule à travers notre relation intime et confiante avec la Mère du Seigneur, avec Marie, également notre Mère, comme l'a déclaré le Crucifié.  Célébrons donc aujourd'hui le sacrement de la Confirmation, le don de l'Esprit Saint, en tenant la main de notre Mère, la Vierge Marie !  Demandons la grâce du Saint-Esprit pour Blanche et pour nous tous ! Non seulement un renouvellement de la grâce du sacrement de confirmation, mais aussi un renouvellement de notre confiance à la Mère de Dieu qui nous accompagne dans ce monde. «Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.»

        Loué soit Jésus Christ !


PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI


Thursday, November 26, 2020

Impunity Revisited


Peter A. Kwasniewski 
The Holy Bread of Eternal Life Restoring Eucharistic Reverence in an Age of Impiety 
with “The Crusade of Eucharistic Reparation” 
by Bishop Athanasius Schneider.
2020. Sophia Institute Press. Kindle Edition.

    By jumping the gun and buying the book too soon, I missed the savings to be had on Dr. Kwasniewski's new book, offered now at a sale price by Sophia for "Black Friday"! Just my luck, but no big deal as I am not only thoroughly enjoying his latest book, but it has hit me hard and challenged me to go farther in my own reflection on the right ordering of Catholic Worship.
    Despite my own firm conviction that the only future for the Church is in its recovery of integral Catholic Worship according to the Vetus Ordo, I needed this push from Dr. Kwasniewski to recast the urgency aspect of stepping back from the Novus Ordo, especially when it comes to Eucharistic Reverence. 
    For now, I would encourage readers to take advantage of the sale price as the book is so well formulated on certain points that it is a must. Believe it or not, lay people are better off than clergy when it comes to options for facing the issue of expressing true reverence with respect to conscience. I will need some time yet to be able to work out the implications for myself as a retired member of the hierarchy. 
    Stay tuned for more thoughts from the retiree in 2021!

PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI

Friday, November 20, 2020

Know Your Faith and Be Saved!

 


Domenica – Cristo Re

22 novembre 2020 – Neuhausen

Ez. 34: 11-12, 15-17

1 Cor. 15: 20-26, 28

Matt. 25: 31-46

 

Sia lodato Gesù Cristo!

        Credo di aver trovato la spiegazione più chiara e forse più profonda del messaggio di questa 34ª Domenica, l’ultima del tempo ordinario per l’anno 2020, questa domenica dedicata a Gesù Cristo, Re dell’Universo. Il senso della festa si trova nelle parole della Preghiera dopo la Comunione di oggi:

        “O Dio nostro Padre, che ci hai nutriti con il pane della vita immortale, fa’ che obbediamo con gioia a Cristo, Re dell’universo, per vivere senza fine con lui, nel suo regno glorioso.”

        Ecco! Una supplica positivissima, che alla luce del nostro destino in eterno svela il senso della nostra vita già qui sulla terra! Siamo preziosi negli occhi di Dio ed Egli vuole grandi cose per noi. Basta corrispondere come ci vuole in obbedienza al Suo grande amore da sempre.

        Vale la pena dire proprio e forse solo quello, per disarmare tanta gente che si mette in guardia contro l’insegnamento tradizionale della Chiesa sull’Ultimo Giudizio. Bisogna capire la volontà di Dio per noi, soprattutto per quanto riguarda il nostro destino dopo la morte e poi alla fine dei tempi. Tanta gente è così prevenuta, che si domanda sé e che cosa essi cercano da Dio e dalla Sua Chiesa. Dall’altra parte, questa situazione non deve sorprendere, dato che v’è nel mondo di oggi solo poca gente che conosce la fede, che riflette sul messaggio del Vangelo, che magari coltiva buona lettura Cattolica. Non pochi attorno a noi si chiamano Cattolici, però non hanno mai preso il tempo per approfondire la loro conoscenza della fede del loro battesimo, non prendono tempo nemmeno per programmi buoni alla radio o in TV o sull’internet. Purtroppo per molti, a parte della scuola di religione che hanno fatto come bambini o come giovani, resta praticamente se caso mai la predica di domenica per la loro formazione spirituale, cioè per approfondire la loro fede come adulti. Si ingannano purtroppo se pensano di fare abbastanza per coltivare una fede viva e adulta.

        Perché non basta solo la Messa di domenica? A che serve per istruirci nella fede un’omelia di domenica, cioè questi 10 minuti scarsi? V’è chi risponde, forse sì, servono a poco, ma non ho tempo ed è meglio di niente! Il prete deve fare il suo meglio e accontentarsi a vederci ogni domenica. In quel caso si può domandare, che cosa sia il compito del sacerdote nella Liturgia della Parola della Santa Messa di Domenica? La risposta ovvia sarebbe che il sacerdote ha l’obbligo di cercare almeno di chiarire le idee per tutti presenti in chiesa, di correggere qualche errore, di edificare, di incoraggiare. Cioè, almeno quello devo offrire alle persone che vengono a Messa.

        Se la Messa Domenicale è fonte e culmine della vita cristiana, allora la predica deve servire lo stesso scopo della Messa, che sta al centro della nostra vita Cattolica. Come sacerdote, devo preparare chi mi ascolta per poter vivere il Vangelo il meglio possibile durante la settimana là nel mondo dove si trova: in famiglia, a lavoro, per strada. Con le mie parole devo cercare di chiarire la nostra identità come Cattolici in Cristo presente e attivo nella nostra vita particolare.

        Il messaggio prende le letture del giorno della Messa come punto di partenza. Sarebbe bello di aver un manuale per aiutarci a fare questo compito in modo sistematico e completo nel corso dell’anno. In seguito al Concilio di Trento vi è stato aggiunto al vecchio Catechismo una guida per i parroci, indicando i passaggi del Catechismo da spiegare per ogni domenica dell’anno. Nel corso di un anno i fedeli potevano ricevere istruzioni negli elementi essenziali della fede Cattolica. Magari se avessimo un tale sussidio ancora oggi! Con la riforma del lezionario non hanno mai aggiornato quel sussidio.

        Per certe feste dell’anno, p.e. a Natale, per Pasqua, o per Maria Assunta, il compito del sacerdote portava e porta tuttora sul tema appropriato alla festa, cioè alla spiegazione del mistero della fede celebrato in quel giorno. Come p.e. oggi per Cristo Re, tocca a me di gettare luce su questa festa che conclude l’anno liturgico. La festa di Cristo Re comporta una riflessione sul grande giorno dell’Ultimo Giudizio, quando noi tutti ci troveremo, alcuni magari ancora vivi, altrimenti tra quelli che fanno parte della grande schiera degli uomini di tutti i tempi, richiamati dalla tomba alla fine dei tempi, risorti e stando tra terra e cielo davanti al Re, Cristo Giudice. La Santa Messa nel giorno di Cristo Re ci mette di fronte al grande mistero del destino della razza umana, chiamata a vivere in eterno con Cristo Dio, cioè secondo il caso, o in gioia come le pecore alla sua destra, oppure condannata all’inferno, cioè a stare lontano da Lui nel fuoco eterno come le capre alla sua sinistra. Saremo giudicati sul grande comandamento dell’amore verso il prossimo.

        Apprendiamo dalla prima lettura di oggi dall’Antico Testamento, dal profeta Ezechiele, che già allora Dio si rivelava al Suo popolo come il buon pastore. Se il discorso sul Giudice Re fa scomodo, restando sull’immagine delle pecore e capre, riflettiamo su quello che Dio fa per amore del suo gregge:

        “Andrò in cerca della pecora perduta e ricondurrò all’ovile quella smarrita, fascerò quella ferita e curerò quella malata, avrò cura della grassa e della forte; le pascerò con giustizia. A te, mio gregge, così dice il signore Dio: Ecco, io giudicherò fra pecora e pecora, fra montoni e capri.”

        Se vogliamo o no, così siamo. Dobbiamo sottoporci al regno, al giudizio del Buon Pastore. Dobbiamo lasciare regnare Cristo per primo e al di sopra tutte le cose nella nostra vita. Perché? Perché solo Lui e nessun’altro in questo mondo si occupa di noi, non solo oggi ma per sempre e per l’eternità, proprio per la grandezza della nostra natura umana redenta in Lui. Siamo qualcosa meravigliosa nel piano creativo di Dio. A dispetto dei peccati nostri, il Padre Eterno ha scelto di salvarci attraverso la morte in Croce del Suo Figlio. Siamo redenti e se obbediamo con gioia a Cristo, possiamo vivere e regnare con Lui, seduti con Lui sul Suo Trono in gloria.

        A volte in questa domenica di Cristo Re, i predicatori esortano i fedeli ad un esame di coscienza nel quadro dell’anno liturgico che si conclude. Sarebbe una buona cosa, ma oggi mi sta più al cuore di incoraggiare, sì, di convincere i miei ascoltatori della profonda verità che abbiamo la nostra ricompensa per aver chinato il capo davanti al Re, per aver abbracciato in obbedienza la Sua legge eterna. Facciamolo in riconoscimento del Suo amore salvifico per ciascuno e ciascuna di noi. È Gesù che ci dà vita ora e per sempre, vita in abbondanza.

        Torno alla Preghiera dopo la Comunione:

        “…nutriti con il pane della vita immortale, fa’ che obbediamo con gioia a Cristo, Re dell’universo, per vivere senza fine con lui, nel suo regno glorioso.”

        Sia lodato Gesù Cristo!


PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI


Filling Heads und Hearts with Prayer and Room for God

 


Pro Ecclesia Vortrag

Luzern – 21. November 2020

«Herr, lehre uns beten!» (Lk 11.1)

 

Gelobt sei Jesus Christus!

Ich habe nicht gefragt, wer und warum den Titel für meinen heutigen Vortrag bestimmt hat. Aber ich muss sagen, dass „Herr, lehre uns beten“ aus Lk 11,1 mir ausserordentlich gut gefällt. Ich finde diese Wahl geradezu als ein Geschenk der Vorsehung. Fast überall in der westlichen Kirche wird darüber nachgedacht und diskutiert, was es gegenwärtig brauche für eine wirkliche Erneuerung des Glaubens. Damit ist das Thema des Gebetes im Leben der Christen eine sehr aktuelle Frage. Eigentlich geht es um nichts anderes als um die Frage, was es brauche, um der katholischen Kirche unserer Tage das Leben zurückzugeben.

Ich sage dabei absichtlich „zurückgeben“ und verstehe es in dem Sinne, dass die katholische Kirche nicht „Star Trek“ ist, wo das „Starship Enterprise“ dorthin aufbricht, wo bisher noch nie jemand gewesen ist. Die Erforschung unbekannter Welten ist nicht die erste Aufgabe des mystischen Leibes Christi. Es bringt absolut nichts für das konkrete Leben in dieser Welt, wenn wir die Aufmerksamkeit auf irgendetwas Undefiniertes, auf ein leeres Nichts richten und das „Zukunft“ nennen. Unser Herr Jesus Christus nennt sich selbst den Weg, die Wahrheit und das Leben. Die Wahrheit ist keine freie Erfindung und kann es auch nicht sein. Der Herr der katholischen Kirche ist Jesus Christus, welcher in dieser Geschichte gelebt hat (vor ca. 2000 Jahren) und diese Kirche lebt aus einer durchgehenden, kontinuierlichen Tradition, welche ihren geschichtlichen Ursprung hat im Sohn Gottes, der Mensch geworden ist. Die Kirche geht aus Christus hervor und schreitet durch die Zeit in einer dem Ursprung treuen Traditionsspur, welche durch die Kirche selbst, die Braut Christi, gelegt wird. Unser Glaube ist ein traditioneller Glaube. Entweder ist unser Glaube fest verwurzelt in der Vergangenheit oder er ist nichts anderes als ein Scherz, eine Erfindung von einer verwirrten Generation. Ich hoffe, dass meine Position, die einzig gangbare, klar und verständlich ist.

Ich möchte es noch einmal sagen: Das gewählte Thema passt wunderbar auch zu dem, was Pro Ecclesia Schweiz auf ihrer Webseite unter Vision und Bekenntnis schreibt: „Die Katholische Volksbewegung Pro Ecclesia will den Katholischen Glauben sowie das Glaubens- und Gebetsleben ihrer Mitglieder stärken und ein Bewusstsein für die Grundwerte des christlich-abendländischen Erbes schaffen.“ Ich hoffe, dass ich heute etwas zur Stärkung dieser Vision beitragen kann. Es ist klar, dass sich eine solche Vision nur in einem bewusst gestalteten Leben verwirklichen kann. Ein solch bewusstes Leben muss verwurzelt sein im Gebet. Daher der Ruf: «Herr, lehre uns beten!»

Einige schlagen vor, dass vielleicht andere Elemente prioritär zu behandeln wären für eine Erneuerung des Glaubens im Westen. Sie sagen oft, dass es eine neue Reform oder eine Restauration der alten Liturgie brauche. Andere bieten weltliche organisatorische Projekte an, um den Einsatz der Kirche in der Gesellschaft besser zu organisieren. Andere möchten immer noch die protestantische Reformation vollenden und merken nicht, dass die Nachfolger von Luther, Zwingli und Calvin schon seit längerer Zeit in denselben, Schwierigkeiten stecken wie wir, wenn nicht sogar in noch viel grösseren. Tatsächlich scheint die Krise im liberalen Protestantismus am schlimmsten zu sein.

Mir scheint das Schlüsselelement – ich verwende das Wort „Schlüssel“ dabei geradezu Zeichenhaft – dieses Schlüsselelement für eine Erneuerung der katholischen Kirche müsste geradezu in einer Wiederentdeckung der Bedeutung des Gebetes für das tägliche Leben aller Gläubigen sein. Das Gebet ist das Zentrum des Lebens der Kirche und daher auch das Zentrum des Lebens jedes einzelnen Katholiken. «Herr, lehre uns beten!»

Warum das? Weil ich kein anderes Element im Christlichen Leben kenne, das wichtiger wäre. Noch mehr: Ich sehe überhaupt kein anderes Element für ein Leben in der Nachfolge Christi. Es ist vor allem das Gebet, welches heute im Leben der Katholiken fehlt. Die Menschen gehen wenig zur Messe, besuchen wenig die Kirche und vor allem beten sie zu wenig, um in ihrem Leben eine wirklich persönliche Beziehung zu Gott zu haben, der sie zu sich ruft. Ich sage nicht, dass es einfach oder selbstverständlich zur säkularisierten Lebensweise passend sei, als betender zu leben. Ich möchte nur und einfach sagen, dass das regelmässige und beständige Gebet das Element ist, welches den Gläubigen von den Bösen unterscheidet.

Wenn ich das so sage, so will ich dabei nicht andere Probleme oder Schwächen leugnen wie z.B. die offensichtliche Krise der traditionellen Familie nicht nur in der Gesellschaft, sondern auch bei den Katholiken. Das Auseinanderfallen der traditionellen Familie mit Vater, Mutter und Kindern welche in Beziehung stehen mit der erweiterten Familie der Grosseltern, Onkeln und Tanten, Cousin und Cousinen, also mit der Häuslichen Gemeinschaft auch über die Generationen hinaus und daher in die Geschichte hinein. Die Krise dieser Familie ist eine wirkliche Tragödie erster Kategorie. Die Familie mit allen ihren klassischen Elementen kann nicht ohne Christus leben. Die Gemeinschaft mit dem dreifaltigen Gott und mit allen Heiligen prägt wesentlich unsere irdische Familie. Die Familie ist eine Gemeinschaft, die betet. Ohne das Gebet ist die Familie nicht vollständig, d.h. nicht Familie im eigentlichen Sinn des Wortes. Vom göttlichen Recht her kann man nicht sagen, dass die Pfarrei der Kern des kirchlichen Lebens ist. Der Kern des kirchlichen Lebens ist die Familie, die kleine Kirche. Daher wiederhole ich noch einmal: Das Schlüsselelement für die Erneuerung der Katholischen Kirche muss die Wiederentdeckung des Gebetes durch alle sein: die Wiederentdeckung des Gebetes im Herzen der Institution Kirche und im Herzen des täglichen Lebens der einzelnen Katholiken. «Herr, lehre uns beten!»

Um diesen Vortrag auch gut zu gestalten muss ich zum Wesentlichen zurückkehren und auf einige Grundlegende Punkte des Gebetes zu sprechen kommen:

A.  Definieren, was ich unter „Gebet“ verstehe.

B.  Aufzeigen, warum ich glaube, dass heutzutage der „Geist des Gebetes“ fehlt.

C.  Beschreiben, was es bedeutet, eine Gebetsatmosphäre wiederzugewinnen oder wie ich mir die Kirche als Schule des Gebetes vorstelle.

D. Im Licht der Natur der Kirche Christi selbst erklären, warum die Durchdringung des Täglichen Lebens der Gläubigen mit Gebet das Schlüsselelement für die Erneuerung der Kirche ist.

* * *

Beginnen wir also mit diesen 4 Punkten, einer nach dem andern.

A. Was verstehe ich unter „Gebet“ ?

Die allgemeine Definition ist immer anwendbar, unabhängig, ob ich vom privaten Gebet des Einzelnen, vom informellen Gebet einer Gruppe, vom formellen liturgischen Gebet als dem Stundengebet oder ob ich von der Messe spreche. Es spielt keine Rolle, wie ich bete. Das Gebet ist immer das Erheben unseres Herzens und unseres Sinns zu Gott hin. Das Gebet ist immer intentional und die Intention ist auf eine Person ausgerichtet, auf Gott, auf den einzigen Gott in drei Personen. Auch wenn wir auf die Fürbitte Marias, der Engel oder der Heiligen beten, ist unser Gebet auf Gott ausgerichtet. Auch wenn wir uns den Seelen im Fegefeuer empfehlen, ist das eine Handlung, die wir wegen unserer Sehnsucht nach dem einzigen lebendigen und waren Gott vollbringen. Das Gebet ist immer ein Erheben unseres Herzens und unseres Verstandes auf Gott hin, den wir in Jesus Christus kennen und durch ihn erkennen.

Der alte Katechismus kennt, ebenso wie auch der neue, folgende Formen des Gebetes: Anbetung, Dankgebet, Reue/Reuegebet und Bittgebet.

Die Anbetung beinhaltet die Anerkennung, welche Gott dem dreifaltig-einen allein gebührt: Dem Schöpfer von allem und allen, dem Erlöser der Welt und dem Lebendigmacher, welcher uns in seiner Gnade zum Leben führt.

Das Dankgebet entspringt wesentlich aus der Anerkennung, dass Gott aktiv und gegenwärtig in dieser Welt und in unserem Leben wirkt, besonders für unsere Bedürfnisse und unseren Trost. Wir sind Dankbar für seine Gaben.

Die Reue / das Reuegebet ist die Anerkennung nicht nur des Mangels an Dankbarkeit Gott gegenüber, sondern auch der Ausdruck der Trauer, über unsere Sünden, seien es nun Taten gegen das göttliche Gesetz oder schlechte Gedanken einerseits oder seien es andererseits Unterlassungen unserer Pflichten gegenüber Gott oder dem Nächsten. Dieses Bussgebet kann unvollkommen sei, das heisst aus Angst vor dem drohenden Gericht oder vollkommen, d.h. motiviert durch Erkenntnis, dass wir die Liebe Gottes enttäuscht haben. In beiden Formen sieht man sofort, dass die anfangs erwähnte Beschreibung zutrifft: Hinwendung zu Gott.

Das Bitt- oder Fürbittgebet anerkennt Gott als den Ursprung alles Guten, d.h. als denjenigen, von welchem wir voll und ganz abhängig sind. Das Bitten um Gaben bringt uns mit ihm in Beziehung, immer richtig und gerecht, weil wir Gott als den bekennen, der er ist.

Diese vier Formen des Gebetes dürften für die Anwesenden nicht völlig neu sein. Aber sie sind so grundlegend und bedeutend, dass es mir wichtig war, kurz diese vier Aspekte des Gebetes in Erinnerung zu rufen: Die Anbetung, der Dank, die Reue und die Bitte. Alle vier sind gleichermassen wichtig. Es wäre falsch, denjenigen zu kritisieren, der seine Zeit mit Bittgebeten verbringt. Denn wer Gott um etwas bittet, der anerkennt Gott als den, den er wirklich ist: den Herrn des Lebens. Die Seele des bittenden Beters bittet mit einem dankbaren Herzen, voll Anbetung und in Reue über die begangenen Sünden. Wenn dem nicht so wäre, dann könnte diese Seele gar nicht so bitten, wie es angemessen ist.

B. Warum ich glaube, dass heutzutage der „Geist des Gebetes“ fehlt.

Einerseits glaube ich, dass der Mangel an „Gebetshaltung“ im Leben vieler Katholiken heute (Laien, aber ebenso Ordensleute, Priester und sogar Bischöfe) offensichtlich mit den vielen Zerstreuungen zusammenhängt, denen wir heute ausgesetzt sind. Unser Leben ist von morgens bis abends von modernen Technologien begleitet. Denken wir nur an all die technischen Hilfsmittel, die selbst unser Alltagsleben durchdringen. Da ist es gar nicht einfach, in tiefer innerer Sammlung zu leben. Die Liste der Dinge und technischen Hilfsmittel, die uns ablenken und die zwischen uns und Gott stehen ist lange. Es ist heute gar nicht einfach, sich Gottes liebende Gegenwart bewusst zu werden. Hierzu nur zwei kleine Beispiele, die für zwei unterschiedliche Generationen stehen: Der Fernseher für die alten Menschen und das Smart-Phone für die jüngeren Erwachsenen. Ich will damit nicht den Wert verleugnen, den diese technischen Hilfsmittel für unser Leben haben. Aber mit den Vorteilen kommen auch die nicht wenigen Nachteile.

Für ältere Menschen ist der Fernseher die grosse Zerstreuung oder der grosse Eindringling, welcher unsere Möglichkeiten zur Sammlung und zur intimen Gemeinschaft mit Gott zerstört. Noch einmal im Beispiel: Als ich auf der Suche war nach einem zu Hause in den Vereinigten Staaten für die Zeit der Pensionierung, da habe ich online viele Häuser angeschaut, die zum Verkauf standen. In fast allen diesen Häusern, in denen oft ältere Menschen lebten, da war ein Fernseher nicht nur im Wohnzimmer, sondern auch im Arbeitszimmer, im Schlafzimmer und sogar in der Küche und im Bad. Ich habe den Eindruck, dass diese Menschen nie für sich alleine sind, nie ohne einen Hintergrund der Zerstreuung durch elektronische Klänge und Bilder.

Für jüngere Menschen mache ich wiederholt Beobachtungen, wenn ich in Bern spazieren gehe, vor allem im Wald oder hinter meinem Haus oder an der Aare beim Tierpark. Hier fällt mir auf, dass vor allem die jungen Väter immer das Handy in der Hand halten. Diese Männer zwischen 20 und 40 Jahren sind mit ihren eigenen Gedanken durchaus beschäftigt, aber sicher nicht mit den Menschen, die an ihrer Seite spazieren – Ihre Freunde und Freundinnen, ihre Ehefrauen und Kinder. Echte persönliche Beziehungen, auch die Beziehung zu Gott, werden verunmöglicht durch die laufende Beschäftigung mit Texting und dem Willen, stets die Nachrichten und Mitteilungen unter Kontrolle zu haben. Ich muss gestehen, dass auch ich manchmal dieser Versuchung erliegen – auch wenn ich in der Regel alleine am Spazieren bin. Heutzutage bestimmen die technischen Hilfsmittel zu sehr unseren konkreten Alltag – auf jeden Fall scheint es mir so.

Vielleicht ist es sogar besser, dass die Dinge so sind, wie sie sind, das heisst, dass die Symptome unserer Zerstreuung offensichtlich werden. Der Gebrauch und Missbrauch der technischen Hilfsmittel macht den Grad unserer Zerstreuung noch viel erkennbarer. Vor 50 Jahren war es viel schwieriger, einem Menschen zu begegnen, dem man den Vorwurf machen konnte, ein „Tagträumer“ zu sein. Heute mache ich öfters die Beobachtung, dass drei bis vier Personen auf einer Bank an einer Wegkreuzung im Wald sitzen können und jeder ist über sein Smartphone gebeugt, ohne die andren Menschen Wahrzunehmen, die an ihnen vorbeispazieren. Wie kann da noch Platz im Herzen sein um zu beten, um an Gott zu denken? «Herr, lehre uns beten!»

Der Ehrlichkeit halber muss ich eingestehen, dass die Beschreibung der Zerstreuung und die „Gebetslosigkeit“ im Leben von einzelnen Katholiken noch kein Beweis dafür ist, dass das Gebet als solche in der Kirche fehlt. Die Frage, die wir uns stellen müssen: Ist es möglich, in der Kirche eine Gebetsatmosphäre zu finden, ohne dass wir Spuren davon auch im Leben der einzelnen Gläubigen finden? Die Enttäuschung vieler guter Katholiken über den Mangel an frommer Hingabe bei der Feier der Hl. Messe ist für mich auch ein Anzeichen für eine Krise des Gebetes auf der Ebene der Gemeinschaft und der Institution. Wenn du nicht betest – wie kann dann die Kirche beten?

C. Was bedeutet es, eine Gebetsatmosphäre wiederzugewinnen - oder wie ich mir die Kirche als Schule des Gebetes vorstelle.

Die Diagnose des Problems ist hier vielleicht der kritische Punkt. Ich muss gestehen, dass auch ich selbst nicht selten zerstreut bin. Ich lebe nicht immer im Bewusstsein dass Gott in Christus in meinem Leben gegenwärtig ist. Manchmal ist es sogar so, dass ich aus eigener Schuld nicht die geringste Anstrengung unternehme, um mein Leben für Christus zu öffnen. Ich bin zerstreut, d.h. weit davon entfernt, meine Gedanken gesammelt zu haben. Ist das schlimm? Um auf diese Frage zu antworten möchte ich einen Vergleich ziehen mit dem Verzicht auf eine sündhafte Gewohnheit, auf irgendein Laster: Trägheit, Knausrigkeit (Geiz), Gewalt mit Worten oder Taten gegen andere. Es ist nicht immer leicht für uns selber, unser Gewissen zu erforschen, d.h. in den Spiegel zu schauen und konkret und präzise unsere Sünden zu erkennen. Im Falle von schweren Sünden oder Todsünden sind es Taten, Worte oder Unterlassungen, die uns objektiv von Gott trennen. Der Mann, der seine Frau oder die Kinder schlägt, täuscht sich, wenn er meint, dass diese Schläge mit seiner Liebe zu ihnen vereinbar seien. Wenn er schlägt, dann liebt er eben nicht, dann hat er gebrochen mit ihnen und auch mit Gott.

Die Schwere der Sünde ist in diesem Sinne definierbar als grosse, oder ja als Todsünde. Objektive Kriterien bestimmen hier die Sünde und lassen sie nicht wegleugnen, unabhängig von eingeschränkter Freiheit, selbst verschuldeter oder unverschuldeter Unwissenheit. Es gibt Dinge, die einfach Sünde sind und Sünde bleiben: z.B. Ehebruch, Abtreibung… Fehlende Freiheit kann solche Handlungen in gewissen Situationen manchmal verständlich machen, aber sie sind nie zu rechtfertigen oder zu verharmlosen. Ähnliches lässt sich über die “Gebetslosigkeit” und sogar über die gewohnheitsmässige Zerstreuung sagen, welche de facto Gott aus meinem Herzen und meinen Gedanken ausschliessen.

Viele von uns brauchen Exerzitien oder zumindest einen Besinnungstag, um uns wieder auf den Weg dieser Askese zu begeben, welcher den Verzicht auf unsere Zerstreuungen beinhaltet und unser Leben für die Gegenwart Gottes öffnet. Ich erinnere hier gerne an die Episode, wo Jesus lehrte über einen Besessenen der von den Dämonen befreit wurde. Er war nun rein und frei, aber ohne sein Herz mit Gott zu füllen. So kehrten die Dämonen zurück. Wir reinigen das Haus nicht deswegen vom Schmutz, um einfach ein leeres Haus zu haben. Wir wollen ein schönes Haus. So müssen wir Gott einkehren lassen in das Haus unseres Herzens und unserer Gedanken. Wir reinigen unser Herz und unsere Gedanken und ersetzen unsere Zerstreuungen mit einem Leben des Gebetes und wir beginnen damit, dass wir Gebete aus dem Schatz der Kirche beten. Wir sprechen diese Gebete mit lauter Stimme und wenn das nicht möglich ist, wenigstens durch stilles bewegen der Lippen. Nach der Reinigung des Herzens und des Verstandes folgt die formale Einladung an Gott, zu uns zu kommen und bei uns zu sein.

        “Wer nicht mit mir ist, der ist gegen mich; wer nicht mit mir sammelt, der zerstreut. Wenn ein unreiner Geist aus dem Menschen ausfährt, durchwandert er wasserlose Gegenden, um eine Ruhestätte zu suchen, findet aber keine. Dann sagt er: Ich will in mein Haus zurückkehren, das ich verlassen habe. Und er kommt und findet es sauber und geschmückt. Dann geht er und holt sieben andere Geister, die noch schlimmer sind als er selbst. Sie ziehen dort ein und lassen sich nieder. Und die letzten Dinge jenes Menschen werden schlimmer sein als die ersten.“ (Lk 11:23-26)

Es hat heute viel zu viele Menschen, auch getaufte, die nicht wissen, wie man das Kreuzzeichen macht, die das Gegrüsset seist du Maria, das Vater unser oder das Ehre sei dem Vater nicht kennen. Es fragt sich schon wie sich diese Menschen „gute“ oder „unschuldige“ Christen nennen können – mit dieser Leere im Leben. Sie schenken Gott am Morgen nicht die geringste Aufmerksamkeit und geben kein Anzeichen, dass sie den Tag mit und für Gott verbringen möchten. Sie bitten nie um den Schutz ihres Schutzengels in den Gefahren der Zeit. Sie machen kein dankbares Tischgebet, bevor sie essen. In der Praxis, im konkreten Leben sind sie Atheisten, ohne Gott und daher auch ohne die übernatürliche Liebe. Wenn so jemand einen Rosenkranz bei sich trägt, nicht zufällig vergessen in einer Schublade, dann ist es sicher eine Dekoration am Rückspiegel des Autos. «Herr, lehre uns beten!».

Was empfehle ich heute jedem Getauften als Schule des Gebetes? Eine Doppelte Anstrengung: a) einerseits die Zerstreuungen aus unserem Leben entfernen, aber nicht einfach nur um mit der Sünde und der Banalität zu brechen, sondern b) anderseits auch um den gewonnenen Freiraum Schritt für Schritt zu füllen mit Gebeten aus dem reichen Schatz der Kirche. Diese Gebetsformeln schaffen Raum, um über den Gott nachzudenken, der uns liebt.

In der Fastenzeit hat mich eine kleine Gruppe Schweizer Männer darum gebeten, ihr 90-tägiges Exerzitien-Programm (Es nennt sich EXODUS 90) geistlich zu begleiten. Das Programm ist auf Englisch leicht zugänglich mit einer „app“ auf dem Smartphone. Die in diesem Programm empfohlenen Übungen sind dazu bestimmt, sich von der Sünde, den Zerstreuungen und dem bequemen Leben zu lösen. Dies geschieht durch Gebetszeiten, kurze Lesungen in der Hl. Schrift oder im Katechismus, den Besuch der Sonntäglichen Messe und dem Empfang des Busssakramentes, dem Gebet vor dem Allerheiligsten, usw. Das Programm mag extrem erscheinen, aber es versucht nichts anderes, als für jeden einzelnen den minimalen Raum zurückzugewinnen, den es braucht um Christus, den Menschgewordenen Gott ins Zentrum unsers Lebens zu stellen.

Vielleicht können wir so etwas nicht alleine schaffen. So empfehle ich Ihnen, andere zu suchen, die uns bei unseren guten Vorsätzen ermutigen. Solidarität! Das Ziel wäre, die Prioritäten in unserem Leben so neu zu setzen, dass wir das Unnötige und Überflüssige aus unserem Leben verbannen, um Raum und Zeit für Gott zu bekommen.

D.          Im Licht der Natur der Kirche Christi selbst erklären, warum die Durchdringung des alltäglichen Lebens der Gläubigen mit Gebet das Schlüsselelement für die Erneuerung der Kirche ist.

Am Ende ist es eine Frage auf Leben und Tod. Was war die Ursünde von Adam und Eva und was sind die Konsequenzen, welche wir von ihnen geerbt haben? Ihre Sünde war der Ungehorsam gegen den ausdrücklichen Willen Gottes. Als Gott unsere Urahnen in den Garten Eden gesetzt hatte, da hat er ihnen nur ein Gebot gegeben: „Wenn du leben willst, so darfst du nicht vom Baum in der Mitte des Gartens essen …“ Adam und Eva haben sich der Allgegenwart Gottes entzogen. Sie haben dem Spender allen Lebens misstraut und sein Gebot missachtet. Sie haben ihren Schöpfer aus ihrem Herzen und ihren Gedanken verbannt. Die Schwere ihrer Sünde wurde offensichtlich, denn vor der Sünde lebten sie in ständiger ungetrübter Gemeinschaft mit Gott.

Die Feinde der Kirche – die daher auch die Feinde Gottes sind – versuchen, die Kirche Gottes unsichtbar zu machen. Sie schliessen die Türen der Kirche und versuchen die Zeichen zu entfernen, welche die Kirche von aussen als solche erkennbar machen. Vandalen zerstören die Kreuze auf den Landstrassen und entfernen die Statuen, besonders der Mutter Gottes, welche die Plätze und Gebäude der Städte zieren.

Die Kirche, die Braut Christi und sein Mystischer Leib wirken wie ein Leuchtturm in der Welt. Sie führen die Welt zur sicheren Pforte der Gemeinschaft mit Gott. Als Licht oder Stadt auf dem Berg existiert die Kirche wirklich gerade deshalb, um die Welt an die Gegenwart des Schöpfers und Erlösers der Welt zu erinnern und zu ihm zurückzurufen. Er allein gibt uns schon in dieser Welt das Leben und führt uns zum Leben in seinem ewigen Reich. Wir sprechen ja von der christlichen Familie als der kleinen Kirche, insofern die Familie ihren Mitgliedern eine schöne und dauernde Begegnung mit Christus ermöglicht, der uns mehr liebt, als wir uns selbst.

Im Vergleich dazu zählt nichts, was über die Kirche gesagt oder geklagt wird. Die Kirche ist unser Weg in dieser Zeit und durch diese Zeit hin zur Herrlichkeit Christi am Ende der Zeiten. Ich habe nicht die geringste Sympathie oder Mitleiden für die Leute, welche den Akzent der Kirche auf ihre Soziale Bedeutung legen und dabei den Geist des Gebetes und die Wirkung der Sakramente vernachlässigen. Der Heilige Franziskus hat auch dann nicht aufgehört zu beten, als er die Aussätzigen umarmt und geküsst hat. Der Hl. Dominikus und der Hl. Bernhard von Clairvaux haben Tag und Nacht nicht aufgehört zu beten. Die Dienste, die der Heilige Bruder Klaus für sein Land erwiesen hat konnten nichts anderes sein als die Früchte seines dauernden Gebetes in seiner Zelle im Ranft.

Warum schwankt die Kirche heute so sehr? Warum fehlt es an Berufungen zum Priestertum und zum geweihten Leben, aber auch zur christlichen Ehe? Die Sünde, der Teufel spielt seine Rolle. Aber, so möchte ich sagen, hauptverantwortlich sind die leeren Köpfe und Herzen der Getauften, die nicht beten. «Herr, lehre uns beten!»

Beginnen wir also mit den klassischen Übungen, mit den einfachen Dingen. Der Rest – Gott wird schon unsere Bitten erhören.

Ich hoffe, dass meine Botschaft nicht zu hochgestochen war für meine Zuhörer. Vergesst nicht, dass die Probe der Gottesliebe die ist, dass sie sich auch oder sogar vor allem an die kleinen und kleinsten wendet.

Wer nun fragt: „ Exzellenz, sie haben gar nichts gesagt über die Trockenheit, welche auch die grossen Heiligen wie Mutter Theresa begleitet und herausgefordert hat?“ Entschuldigung! Das gehört auch dazu! Wer betet wie Mutter Theresa kann auch das Leiden des Schweigens Gottes im richtigen Zusammenhang sehen. Ich denke dabei an die ersten Worte des Psalms 22: „Mein Gott, mein Gott, warum hast du mich verlassen, bleibst fern meiner Rettung, den Worten meines Schreiens? Mein Gott, ich rufe bei Tag, doch du gibst keine Antwort; und bei Nacht, doch ich finde keine Ruhe.“

Ich hoffe, dass sie noch Gelegenheit haben werden, um auch noch andere Aspekte des Gebetes zu vertiefen, des Gebetes, welches der Schlüssel zum Verständnis und zum Leben unserer Taufberufung ist.

Vielleicht setze ich ein wenig zu viel voraus, aber ich hoffe dass wir, wenn wir damit beginnen das Herz und die Gedanken zu Gott zu erheben und wenn wir darin nicht nachlassen, wenn wir dies privat und auch in der Gemeinschaft der Kirche tun, dann können wir alle Herausforderungen des Lebens bewältigen.

Auf die Bitte seiner Jünger «Herr, lehre uns beten!» hat Jesus auch in grosser Einfachheit geantwortet und ihnen das „Vater unser“ ans Herz gelegt. So ist es!

        Gelobt sei Jesus Christus!


PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI


Prayed Life is Life to the Full

 


Der Gedenktag Unserer Lieben Frau in Jerusalem

(Mariä Tempelgang, Mariä Opferung oder 

Darstellung Mariens im Tempel, Praesentatio Beatae Mariae Virginis)

Pro Ecclesia – Hofkirche Luzern

21. November 2020

Sacharja 2: 14-17

Mt 12: 46-50

 

Gelobt sei Jesus Christus!

Es scheint ewig lange her zu sein, dass ich die Einladung von Pro Ecclesia erhalten habe, über das Thema zu sprechen, welches lautet: «Herr, lehre uns beten!» (Lk 11,1). Damals bestand noch eine gewisse Unsicherheit bezüglich meiner Möglichkeit, die Einladung anzunehmen, da ich bei meiner Bitte, mit 70 Jahren in Pension gehen zu dürfen, noch die Entscheidung des Heiligen Vaters abwarten musste. Inzwischen wurde alles in bester Weise gelöst und so bin ich heute hier. Es freut mich sehr, dass sich die Dinge so gefügt haben und ich heute hier mit Ihnen sein darf.

«Herr, lehre uns beten!»

Heute haben wir im liturgischen Kalender ein sehr altes Marienfest der gesamt Kirche, Ost und West. Als ich die Predigt für diese Messe heute vorbereitet habe, entdeckte ich, dass dieses Fest seit der nachkonziliären Liturgiereform auf Deutsch einen neuen Namen hat: “Der Gedenktag Unserer Lieben Frau in Jerusalem.” Um ehrlich zu sein: Mir gefallen die traditionellen Titel besser: “Mariä Opferung oder Darstellung Mariens im Tempel” Ich verstehe nicht, warum man den Titel des Festes auf Deutsch geändert hat.

Alte künstlerische Darstellungen des heutigen Festgeheimnisses zeigen, wie die kleine Maria sich von ihren Eltern Joachim und Anna verabschiedet. Das kleine Mädchen, höchstens sieben Jahre alt, steigt unter den Augen ihrer Eltern alleine die Treppen des Tempels zu Jerusalem hinauf dem Hohepriester entgegen, der oben wartet, um sie in Empfang zu nehmen. Die Kunst versucht so die Bedeutung dessen darzustellen, was Gott im innersten des Herzens eines Menschen wirkt, wenn er einen Menschen ganz persönlich ruft. Es ist die zwischenmenschliche, gesellschaftliche und familiäre Dynamik einer Berufung. Ich möchte damit sagen, dass das heutige Fest vor allem von unserer menschlichen Würde spricht, in voller Freiheit dem Ruf Gottes zu folgen. Bei Maria war das schon im zarten Kindesalter. Das Mädchen Maria entscheidet sich dem Herrn in seinem Tempel entgegenzugehen und sie wird dabei unterstützt von ihren Eltern und angenommen vom Priester. Getragen von ihrer Familie und von den religiösen Autoritäten antwortet Maria der Einladung Gottes, bei ihm zu sein und ihm zu dienen. Der aus dem ewigen Ratschluss Gottes ergangene Ruf Gottes wird hier betrachtet in einem ganz konkreten und besonderen Moment. Was Maria hier tut – sich in den Dienst Gottes stellen – das wird sich in ihrem ganzen Leben entfalten.

In diesem Sinne möchte ich dieses Beispiel oder dieses Bild der noch kleinen Maria nehmen, um das Geheimnis der Berufung und die Bedeutung des Gebetes bei dieser wichtigen Entscheidung im Leben des Christen, d.h. in unserem Leben, zu beleuchten. Ich rufe damit unsere Welt zur Umkehr auf: Mögen sich die Menschen doch wie Maria vertrauensvoll im Gebet an den Herrn wenden. Das Gebet ist die Bedingung sine qua non für das Leben aller Getauften. Das Gebet alleine öffnet uns die Türe zur Fülle des Lebens in dieser Welt und führt uns zudem zum König des Himmels.

«Herr, lehre uns beten!»

Es ist mir dabei wichtig, daran zu erinnern, dass es sich beim Gebet nicht in erster Linie um die Anwendung von Formel oder Techniken handelt, sondern um Gehorsam. Im Heutigen Evangelium hat es geheissen:

„Wer ist meine Mutter und wer sind meine Brüder? Und er streckte die Hand über seine Jünger aus und sagte: Siehe, meine Mutter und meine Brüder. Denn wer den Willen meines himmlischen Vaters tut, der ist für mich Bruder und Schwester und Mutter.“

Mit diesen wenigen Worten wird die tiefe Bedeutung der Göttlichen Mutterschaft Mariens angedeutet. Sie zeigt uns, dass ein vom Gebet erfülltes Leben für jeden Menschen möglich ist. So wie das kleine Mädchen Maria vertrauensvoll an Gott wendet, können wir alle das auch. Es spielt keine Rolle, ob einer jung oder alt ist, ob ein Genie oder etwas weniger beschenkt mit Intelligenz – alle können sich Gott zuwenden, können ihr Leben nach seinem Willen ausrichten. Eine betende Seele ist ein Mensch, der ganz auf Gott ausgerichtet ist und der deshalb bereit ist, in allem dem Willen Gottes zu entsprechen, nach seinen Geboten zu leben. Ein solches Leben wird normalerweise im Zusammenhang mit einer betenden Gemeinschaft gelebt, d.h. inmitten von Menschen, die offen sind für das Wirken des Heiligen Geistes im Leben der einzelnen und im Leben der Kirche. Der Gehorsam der Seele gegenüber dem Wort Gottes ist das wesentliche und entscheidende Element des Gebetes. Im Gebet antworten wir Gott, der uns besser kennt als wir uns selbst und der uns aus Liebe ruft, ihm zu dienen.

Offensichtlich, Maria – die Unbefleckte – die ohne den Makel der Erbsünde empfangen wurde und die während ihrem ganzen Leben ohne persönliche Sünde blieb, hatte uns gegenüber einen gewissen Vorteil. Es gibt nur einen Menschen, der noch aufmerksamer dem Willen Gottes gegenüber war als sie: Der Eingeboren Sohn des ewigen Gottes.

Was ist also die grundlegende Bedeutung des Marianischen Geheimnisses der Darstellung Marias im Tempel? Ich würde sagen, dass die Opferung Marias – bei der sie selbst im Tempel vor Gott stehend die Hauptrolle hat, - uns aufzeigt, wie ein menschliches Leben genau dann zur Vollendung gelangt, wenn es ganz für Gott gelebt wird. Das gibt uns Hoffnung, dass auch wir in dieser Welt ein erfülltes Leben haben können.

Vor kurzem habe ich vergeblich versucht, in einem Buch ein Zitat zu finden, das ich vor kurzem gelesen hatte. Wenn ich mich recht erinnere hat der Autor darin das ohne Gott gestaltete menschliche Leben mit einer zweidimensionalen Skizze beschrieben. Im Gegensatz dazu entspricht das Leben mit Gott dem wirklichen Leben, dreidimensional, mit Fleisch und Blut, mit persönlichen Beziehungen zu andern Menschen und auch zu Gott. Das Gebet ist das sich ausweiten des menschlichen Lebens auf seine Fülle hin. Es ermöglicht das wirkliche, dreidimensionale Leben, das Leben im Vollsinn des Wortes.

«Herr, lehre uns beten!»

Wie viele Kinder wären heute wohl in der Lage, ihren Platz als aktive Subjekte zu finden, sich voll zu verwirklichen wie uns es dargestellt ist im Geheimnis “Mariä Opferung”? Wie viele Kinder werden heute in gesunden Familien geboren, oder wenigstens in Familien, die ihr Bestes geben für ihre Nachkommen? In Familien, wo man miteinander betet, und wo die Kinder die Kindergebete lernen und auch die Grundgebete der Kirche: Das Kreuzzeichen, das Vater Unser, das Ave Maria, das Ehre sei dem Vater, das Glaubensbekenntnis, das Schutzengel mein, Am Morgen, Mittag und Abend den Engel des Herrn, das Tischgebet und das Gebet zum Erzengel Michael? Diese Gebete verbunden mit andern frommen Übungen wie etwa dem Gebrauch des Weihwassers und anderen Sakramentalien helfen nicht nur, das Herz des Kindes auf Gott hin auszurichten, sondern sie formen auch die erwachsene Person in der Schule des Gebetes und fördern die spontane und persönliche Beziehung zu Gott.

«Herr, lehre uns beten!»

Manchmal erschrecken wir als Erwachsene vor der Verantwortung, die wir der jüngeren Generation gegenüber haben. Vielleicht müssten auch wir die Gewohnheit der kleinen Gebete von anno dazumal wieder aufnehmen. Vielleicht haben wir diese Gebete, im Gegensatz zu unseren Grosseltern, gar nie richtig auswendig gelernt oder wir haben sie infolge Nichtanwendung wieder vergessen.

Das Geheimnis der Opferung Marias im Tempel erzählt uns von der Erhabenheit der Immaculata, aber es spricht zu uns auch von einer familiären und kirchlichen Gemeinschaft, welche von der Kindheit an den Menschen formt und unterstützt und welche uns lehrt, in Beziehung zu Gott zu leben. Beten, das bedeutet vor allem in dieser Welt, so wie sie ist, die dritte Dimension zu leben, zu leben in Beziehung zu Gott, der uns aus Liebe erschaffen und erlöst hat.

Gelobt sei Jesus Christus!


PROPERANTES ADVENTUM DIEI DEI